Sidney Govou (45 ans) sans filtre sur son passage en Turquie : « Même les femmes nous…

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Joueur phare de l’Olympique Lyonnais durant les années 2000, Sidney Govou est indissociable des nombreuses participations consécutives du club lyonnais en Ligue des Champions. Et parmi les innombrables expériences qu’il a connues lors de déplacements plus ou moins chaud, l’un sort du lot : celui à Istanbul, ou même les femmes s’y sont mises !

 

Avec 406 matchs et 73 buts pour l’Olympique Lyonnais entre 1999 et 2010, Sidney Govou a gravé son nom dans le coeur des rhodaniens. Auteur de buts déterminants dans à peu près tous les stades de France, le natif de Puy-en-Velay avait aussi le cuir épais pour répondre présent lors des gros matchs européens en Ligue des Champions.

 

Également passé par l’équipe de France, Govou a toutefois connu ses ambiances les plus chaudes sur la scène européenne. Et c’est notamment lors d’un déplacement du côté de la Turquie qu’il a été particulièrement marqué par l’ambiance qu’il a trouvée sur place.

 

Sidney Govou évoque les ambiances les plus folles qu’il ait connues

Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien attaquant des Bleus est en effet revenu sur cette situation bouillante lors d’un match entre Lyon et le Fenerbahce :

 

Déjà, à l’aller, à Istanbul, je me souviens d’un début de match hallucinant. On avait reçu des boulons et des pièces de monnaie sur le terrain. Même les femmes nous jetaient des trucs !

 

Je n’avais jamais vu une ambiance aussi électrique. Heureusement, on avait marqué assez rapidement par Delmotte et cela les avait calmés. Mais bon, cela ne nous avait pas trop perturbés car on était une équipe assez généreuse et on n’avait pas peur de l’adversité.

 

Résister à un tel environnement atteste de la puissance mentale de l’équipe de Lyon dans ses plus belles années, même si on ne peut que déplorer ces comportements violents. Dans un registre tout à fait différent, et malheureusement de éloigné de la mentalité française au sein de la plupart des clubs, Govou a également été marqué par un fait de jeu du côté de l’Écosse :

 

Dans un tout autre contexte, je me souviens d’un déplacement au Celtic Glasgow. Les Écossais avaient obtenu un penalty. Alan Thompson avait tiré et Greg (Coupet, ndlr) l’avait arrêté. Sur l’action suivante, toujours le même joueur récupère un ballon en touche et se fait applaudir par des dizaines de milliers de supporters alors qu’il avait raté juste avant. Je me suis dit : « Alors là, on est sur une autre planète ».

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