La nouvelle Fiat 500 thermique prévue jusqu’en 2029, et avec un vrai coeur de Fiat
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On ne peut pas vraiment dire que Stellantis soit à la fête en ce moment. Chiffres de ventes faiblards pour ses VE (et surtout la 500e, dont la production est en dent de scie depuis un an !), démission de Carlos Tavares et recherche d’un nouveau patron, réglementations CAFE nécessitant de gros ajustements… Pour tenter de rassurer les investisseurs et les clients potentiels, les dirigeants du groupe viennent de donner des détails sur la future variante micro-hybride de la Fiat 500, attendue en sauveuse dès la fin d’année 2025.
A l’origine, Fiat avait prévu de ne compter que sur la Fiat 500e lancée en 2020 en version 100% électrique uniquement, après une période où était encore vendue l’ancienne génération thermique. Mais après un joli succès sur les deux premières années, le soufflé est vite retombé, et les chiffres de ventes sont désormais trop bas. Il faut dire que la faible polyvalence, l’autonomie cantonnant à la ville et les prix haut perchés n’aident pas la citadine italienne à trouver des clients. Ainsi, l’usine de production de Mirafiori (Italie) est régulièrement à l’arrêt, en attendant d’accueillir une version thermique sur le tard.
Cette semaine, à l’occasion de la visite de Jean-Philippe Imparato (nouveau chef des opérations Europe élargie de Stellantis) sur le plateau d’une émission de la Rai (NDLR : chaîne de télévision italienne), on en a appris un peu plus sur la nouvelle 500 thermique. Comme on le savait déjà depuis quelques mois, elle partagera ses lignes et ses chaînes de production avec la 500e. En revanche, on avait encore un doute sur la motorisation.
Un coeur de Fiat
On sait désormais que le moteur utilisé sera le trois-cylindres 1.0 FireFly d’origine FCA, déjà utilisé sur l’ancienne 500 micro-hybride et sur la Fiat Panda. Fabriqué à Termoli, en Italie, ce bloc sera couplé à une boîte manuelle à six rapports et à une micro-hybridation. Fiat ne précise pas encore le niveau de puissance, et il y a donc deux possibilités : rester à 70 ch comme sur la Panda encore au catalogue, ou ajuster la puissance pour être plus proche des standards et de la 500e (disponible avec 95 ch et 118 ch).
Fiat ne reprend donc pas le trois-cylindres 1.2 de Stellantis, qui équipe pourtant la majorité des nouveautés du groupe : Peugeot 208, 2008 et 3008, Opel Corsa, Astra et Mokka, Citroën C3 et C4, Fiat 600… Au vu du gabarit de la citadine et des ajustements liés à la plateforme STLA City à l’origine dédiée à l’électrique, il semblerait que le bloc d’origine FCA soit plus adapté, sans forcément y perdre en performances ou en fiabilité, au contraire…
Fidèle à l’Italie, même pour la prochaine génération
Dans son intervention relayée par plusieurs médias italiens dont le sérieux Quattroruote, Imparato a aussi confirmé que la production serait maintenue en Italie, et ce même pour la future génération. Le cadre de Stellantis a confié que la prochaine 500e était déjà à l’étude, pour une sortie dès 2032. En attendant, l’actuelle génération continuera sa carrière, un peu aidée par l’arrivée de la variante thermique dont la carrière est prévue jusqu’en 2029 pour le moment. L’actuelle 500e bénéficiera de quelques évolutions lors de l’arrivée de la variante thermique en novembre 2025. Il se pourrait qu’elle adopte en effet de nouvelles batteries LFP moins coûteuses, afin de faire baisser ses tarifs et devenir plus compétitive sur le marché.