Oui, le célibat, c’est bénéfique ! Surtout à un âge bien précis, selon une étude

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Le célibat donne un statut à la fois envié et moqué. L’apparente indépendance et une certaine légèreté sont parfois enviées par celles et ceux qui sont déjà en couple. À l’inverse, être célibataire, dans un groupe constitué de duo, c’est souvent perçu comme une forme d’échec. C’est d’autant plus vrai, passé un certain âge. La pression sociétale peut jouer un rôle important dans une impression de ne pas avoir réussi à trouver la ou le partenaire idéal·e. C’est malheureusement d’autant plus réel pour les femmes. Même si la perception évolue, une forme de patriarcat persiste, nourrissant certains concepts archaïques.

Un incontournable célibat ?

Se retrouver seul·e après une longue histoire peut évidemment être une véritable épreuve. Cela peut même conduire à une forme d’isolement qui peut se révéler dangereuse. Néanmoins, il y a beaucoup de chance pour que la majorité d’entre nous connaisse, au moins une fois, une période de célibat. De plus, il n’y a pas que des inconvénients à ne pas être en couple, bien au contraire. C’est d’ailleurs ce que démontre une étude publiée dans le Journal of Marriage and Family. Il y aurait un âge en particulier, durant lequel, être célibataire serait un sérieux avantage.

Solo ou duo ?

Comme le partage le site Psypost, l’étude a été menée sur la base de données s’étalant sur 36 ans (de 1984 à 2019). L’échantillon contient 1003 personnes allemandes. L’objectif est de mesurer l’impact du célibat sur leur satisfaction, mais également sur leur stabilité financière. Les participant·e·s ont été divisé·e·s en deux groupes. Le premier regroupe les personnes qui ont connu une période de célibat conséquente après avoir quitté le foyer familial. Les autres se sont immédiatement, ou presque, impliqués dans une relation amoureuse, avec cohabitation ou mariage.

Les bons côtés du célibat

L’étude a cherché à déterminer comment chaque personne, dans les deux groupes, faisait face à une rupture amoureuse. Les résultats montrent qu’il y a une réelle corrélation entre le fait d’avoir vécu une période de célibat et la capacité à faire face à une rupture. Pour les femmes, l’impact se fait ressentir surtout en termes d’indépendance financière. Pour les hommes, c’est plutôt du côté de la psychologie qu’il faut regarder. Dans les deux cas, la durée de la période de célibat importe également. Comme le chante Jenny de Blackpink, être “Solo”, notamment dans la vingtaine, c’est une belle occasion de briller et d’acquérir une force intérieure.

Différentes façons de faire face à la rupture

Les résultats de l’étude ont montré une disparité entre femmes et hommes. Pour les premières, un célibat précoce ne semble pas vraiment impacter leur degré de satisfaction après une rupture. En somme, les femmes seraient plus à même de faire face à un divorce, peu importe leur histoire passée. Pour les hommes, par contre, ceux qui ont connu une période de célibat conséquente avant d’être en couple, se montrent globalement moins affectés par une séparation. Les choses s’inversent un peu quand il est question d’argent. Les hommes ne semblent que peu affectés au niveau de leur stabilité financière, peu importe leur statut. Les femmes, en revanche, paraissent avoir une assise plus sûre si elles ont commencé leur vie active en étant célibataires.

Se construire seul

D’après l’équipe de recherche, un célibat autour de la vingtaine permet à chacun·e de construire certains socles précieux pour la suite. Chez ces messieurs, passer du temps tout seul, c’est une bonne opportunité d’apprendre à se débrouiller autant qu’à avoir plus confiance en ses propres capacités. Pour tou·te·s, c’est aussi une période clé pour se construire un réseau, professionnel et amical, autonome. En effet, pour les personnes qui se mettent directement en couple, beaucoup de connexions sont partagées. Il est alors plus difficile, après rupture, de retrouver sa place au sein d’un écosystème organisé autour d’un duo.

Un passage obligé pour être indépendante financièrement ?

Pour les femmes, la période de célibat est également vue comme une période à mettre à profit pour lancer et développer leur carrière. Cela contribuerait à leur garantir, même lorsqu’elles se mettent en couple, une indépendance financière plus forte. Malheureusement, cet effet semble notable, car les femmes, une fois mariées, ne bénéficient pas des mêmes opportunités que les hommes. Le célibat, en la matière, a donc un effet positif, mais il pointe aussi du doigt une forme d’oppression et une inégalité sociale toujours bien présentes.

Le célibat donne un statut à la fois envié et moqué. L’apparente indépendance et une certaine légèreté sont parfois enviées par celles et ceux qui sont déjà en couple. À l’inverse, être célibataire, dans un groupe constitué de duo, c’est souvent perçu comme une forme d’échec. C’est d’autant plus vrai, passé un certain âge. La pression sociétale peut jouer un rôle important dans une impression de ne pas avoir réussi à trouver la ou le partenaire idéal·e. C’est malheureusement d’autant plus réel pour les femmes. Même si la perception évolue, une forme de patriarcat persiste, nourrissant certains concepts archaïques.

Se retrouver seul·e après une longue histoire peut évidemment être une véritable épreuve. Cela peut même conduire à une forme d’isolement qui peut se révéler dangereuse. Néanmoins, il y a beaucoup de chance pour que la majorité d’entre nous connaisse, au moins une fois, une période de célibat. De plus, il n’y a pas que des inconvénients à ne pas être en couple, bien au contraire. C’est d’ailleurs ce que démontre une étude publiée dans le Journal of Marriage and FamilyIl y aurait un âge en particulier, durant lequel, être célibataire serait un sérieux avantage.

Les bienfaits du célibat 

Comme le partage le site Psypostl’étude a été menée sur la base de données s’étalant sur 36 ans (de 1984 à 2019). L’échantillon contient 1003 personnes allemandes. L’objectif est de mesurer l’impact du célibat sur leur satisfaction, mais également sur leur stabilité financière. Les participant·e·s ont été divisé·e·s en deux groupes. Le premier regroupe les personnes qui ont connu une période de célibat conséquente après avoir quitté le foyer familial. Les autres se sont immédiatement, ou presque, impliqués dans une relation amoureuse, avec cohabitation ou mariage.

L’étude a cherché à déterminer comment chaque personne, dans les deux groupes, faisait face à une rupture amoureuse. Les résultats montrent qu’il y a une réelle corrélation entre le fait d’avoir vécu une période de célibat et la capacité à faire face à une rupture. Pour les femmes, l’impact se fait ressentir surtout en termes d’indépendance financière. Pour les hommes, c’est plutôt du côté de la psychologie qu’il faut regarder. Dans les deux cas, la durée de la période de célibat importe également. Comme le chante Jenny de Blackpink, être “Solo”, notamment dans la vingtaine, c’est une belle occasion de briller et d’acquérir une force intérieure.

Une différence entre femmes et hommes

Les résultats de l’étude ont montré une disparité entre femmes et hommes. Pour les premières, un célibat précoce ne semble pas vraiment impacter leur degré de satisfaction après une rupture. En somme, les femmes seraient plus à même de faire face à un divorce, peu importe leur histoire passée. Pour les hommes, par contre, ceux qui ont connu une période de célibat conséquente avant d’être en couple, se montrent globalement moins affectés par une séparation. Les choses s’inversent un peu quand il est question d’argent. Les hommes ne semblent que peu affectés au niveau de leur stabilité financière, peu importe leur statut. Les femmes, en revanche, paraissent avoir une assise plus sûre si elles ont commencé leur vie active en étant célibataires.

À lire également : 

Un bagage précieux ? 

D’après l’équipe de recherche, un célibat autour de la vingtaine permet à chacun·e de construire certains socles précieux pour la suite. Chez ces messieurs, passer du temps tout seul, c’est une bonne opportunité d’apprendre à se débrouiller autant qu’à avoir plus confiance en ses propres capacités. Pour tou·te·s, c’est aussi une période clé pour se construire un réseau, professionnel et amical, autonome. En effet, pour les personnes qui se mettent directement en couple, beaucoup de connexions sont partagées. Il est alors plus difficile, après rupture, de retrouver sa place au sein d’un écosystème organisé autour d’un duo.

Pour les femmes, la période de célibat est également vue comme une période à mettre à profit pour lancer et développer leur carrière. Cela contribuerait à leur garantir, même lorsqu’elles se mettent en couple, une indépendance financière plus forte. Malheureusement, cet effet semble notable, car les femmes, une fois mariées, ne bénéficient pas des mêmes opportunités que les hommes. Le célibat, en la matière, a donc un effet positif, mais il pointe aussi du doigt une forme d’oppression et une inégalité sociale toujours bien présentes.

Biba Magazine

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